J’ai quitté Paris (et je le vis bien) [1/5]

Un article sur Paris ? Encore ? Et bien non, en réalité, il sera sur Lyon ! Je n’avais pas écrit sur ce blog depuis le dernier article, poème de détresse adressé à Paris. Depuis, les choses ont bien évolué, et je suis de nouveau Lyonnais. Après quelques mois, je peux maintenant tirer un bilan de ce départ. Tel un ancien fumeur de cigarettes, je peux enfin constater les bienfaits d’un tel choix, bien que, ne nous mentons pas, ce fut l’un des plus compliqués que j’ai eu à faire dans ma vie (avec l’hésitation entre Xbox 360 et PS3, et celle entre Bordeaux ou Médoc dans la cave à vin la semaine dernière). Listons donc ensemble (en fait c’est moi qui liste, mais j’aime bien vous inclure, ça vous fait sentir VIP de l’info, avouez-le !) ces avantages compétitifs de Lyon contre Paris. Aujourd’hui, le premier argument, de taille : le logement.

J’ai un vrai appart

Là-dessus, pas de photo, on est dans une révolution. J’ai commencé ma vie parisienne dans un modeste 15m2 aux Batignolles. Alors que j’allais me transformer en poisson bocal physiquement et intellectuellement, j’ai opté pour le seul kit de survie : la colocation (oui, non, je vous vois venir, partir en banlieue n’était pas une option pour moi). Deux colocations en 3 ans. La dernière, le premier T3. 52m2. 1300€ mensuels à partager en deux. Bim. DTC comme dirait l’autre. Et je vous épargne la galère pour le trouver (1 mois de recherche, dossier de 30cm de large, faire tomber les concurrents à la location dans l’escalier, draguer la dame cougar de l’agence immobilière, etc.).

A Lyon, changement de topo : nouvel appartement trouvé en une journée. 71m2, seul. Je n’ai même pas eu besoin de dragouiller la dame cougar de l’agence (qui à vrai dire ressemblait plus à une dominatrix munie d’un fouet que d’une douce milf…). J’ai donc opté pour un appartement de charme, avec hauteurs sous plafond, des cheminées décoratives, un beau parquet, une flamboyante cuisine équipée (à moi la vraie gastronomie !), et tout cela en centre-ville. Moins de 700€. What else ?

Je me retrouve donc avec des problèmes de gens normaux non-parisiens : j’ai vraiment du choix pour imaginer ma décoration d’intérieur, j’ai pu enfin opter pour un canapé cinq places, j’ai trop de placards pour mes affaires. Parfois, il m’arrive même de me perdre. Les quelques amis parisiens qui ont eu l’opportunité de visiter en sont repartis avec une larme à l’œil. S’il est un argument imparable sur le « pourquoi préférer Lyon », le logement est clairement le numéro un, et de loin.

Lyon 1 – Paris 0.

Rendez-vous au prochain article pour la suite de l’argumentaire. Parisiens, vous avez le droit de m’insulter en commentaire. Lyonnais, vous pouvez en ajouter une couche.

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